Depuis sa création en 1980, l’association Français du monde-adfe n’a cessé de défendre les droits des Français de l’étranger. Son action et ses revendications ont permis d’obtenir des acquis aujourd’hui incontournables.
Dès 1982, c’est sous la pression de l’association Français du monde-adfe que plusieurs réformes importantes pour les Français de l’étranger voient le jour, en particulier la Loi pour l’élection des représentants des Français de l’étranger au suffrage universel qui siègent au Conseil Supérieur des Français de l’Etranger (CSFE). Cette loi met fin à un système par cooptation dans lequel on se recrutait entre soi (notables locaux, personnes qualifiées par les ambassadeurs).
La même année, l’association soutient la réforme des bourses qui aboutit à l’augmentation de 48% de l’enveloppe des bourses scolaires et à l’amélioration du dispositif d’attribution.
En 1984, Français du monde-adfe joue un rôle décisif dans la création de commissions consulaires pour la protection et l’action sociale (CCPAS) et dans la mise en place de commissions locales des bourses (CLB) pour l’attribution des bourses scolaires et de commissions nationales correspondantes au ministère des Affaires étrangères.
Elle milite aussi pour la transformation de la Caisse des Français de l’Etranger (CFE) en une caisse autonome de sécurité sociale, étendant ainsi la solidarité nationale aux Français de l’étranger (Loi Bérégovoy). Plus tard, elle mènera un combat pour la création d’une troisième catégorie de cotisation accessible aux Français à revenus modestes, puis en 2002, d’une nouvelle catégorie de cotisation à taux réduit (3ème catégorie dite « aidée », avec financement par l’Etat et par les réserves de la CFE).
En 1986, après les initiatives prises par les sections de Français du monde-adfe des Pays-Bas et de Tunisie, des comités consulaires pour l’emploi et la formation professionnelle (CCEFP) sont instaurés dans les consulats
Français du monde soutient aussi, dans les années 1990, la création de l’Agence pour l’Enseignement français à l’Etranger (AEFE), à porter à l’actif de Jean-Pierre Bayle, alors sénateur, qui exige la mise sur pied d’un office public pour l’enseignement français à l’étranger rapprochant les conditions de scolarisation hors de France.
Puis, dans les années 2000, l’association travaille en étroite collaboration avec les syndicats pour voir aboutir deux projets : le lancement du programme FLAM (français langue maternelle) et l’amélioration du statut des personnels résidents de l’AEFE.
Enfin, l’association participe activement, en 2003, à la réforme du CSFE qui devient l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) et, 10 ans après, à la réforme de la représentation des Français de l’étranger avec la création de conseillers consulaires renforçant la proximité des élus avec nos compatriotes.
Français du monde adfe continue, au jour le jour, à œuvrer pour améliorer la situation des Français qui vivent à l‘étranger, notamment au sein de la commission nationale pour les Bourses scolaires, de la commission permanente pour l’action sociale, et de France Horizon, qui est chargée de l’accueil et l’insertion des Français rapatriés.