Pierre-Yves Le Borgn’, député des Français de l’Etranger a donné un discours en ouverture de la conférence du Conseil de l’Europe sur l’intégration linguistique des migrants.
Dans son texte, fort en émotions et convictions, il parle de son expérience comme français de l’étranger, se décrit comme « militant de la cause européenne« et raconte combien » être loin de la France par la géographie a renforcé son attachement à son histoire, à ses valeurs, à son message. ».
Il raconte aussi l’importance des associations qui l’ont aidé à s’intégrer dans les pays où il a été . »L’une d’entre elles s’appelle « Français du Monde ». Elle est et reste mon ancre. J’y ai trouvé l’entraide, les conseils, l’amitié, la chaleur humaine dont j’avais besoin. J’ai connu également, par les vertus de la solidarité internationale, d’autres associations de migrants : les Italiens, les Grecs, les Suédois, les Marocains de l’étranger. « .
Il parle de la France comme d’un « un pays de migrants, qui n’aime pas toujours le reconnaître, en période de crise économique – nous y sommes –, en période électorale aussi et nous en sortons. » et dénonce « L’instrumentalisation des peurs à des fins politiques qui va à l’encontre des valeurs européennes autour desquelles le Conseil de l’Europe s’est construit il y a plus de 60 ans » et nous rappelle enfin et surtout que « La xénophobie se combat, elle ne s’entretient pas« .
Pour lire l’intégralité de son discours c’est ici