Les Etats généraux de la promotion du français se tiennent actuellement à Paris. Ils ont été inaugurés hier par le chef de la diplomatie Alain Juppé en présence d’Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie.
Les États généraux réunissent pendant deux jours tous les acteurs de la politique linguistique, des experts aux partenaires institutionnels et associatifs, des scientifiques aux enseignants sans oublier les écrivains et la jeunesse.
De nombreux débats sont organisés sur la place du français dans l’espace numérique, dans la vie économique, dans la recherche scientifique, ainsi que sur les priorités politiques de l’action extérieure de la France en faveur du français en prenant en compte les évolutions politiques internationales : affirmation des pays émergents, les Printemps arabes et le renouveau du dynamisme économique de l’Afrique.
L’ambition de ces deux journées est de faire un état des lieux de la politique menée par le Quai d’Orsay en faveur du français et de proposer, à partir de ce bilan et des priorités géostratégiques de la France, les grands axes de la politique du français et ses nouveaux enjeux.
Alain Juppé a indiqué que les efforts devaient concerner notamment les pays francophones. « Nous devons porter une attention toute particulière aux pays du monde arabe engagés dans un mouvement de transition vers la démocratie et où les jeunes sont les premiers acteurs du changement », a-t-il déclaré.
A cet égard, le ministre a souhaité la mise en place par l’Institut français d’un programme spécial associant formation au français et enseignement professionnel, « voire enseignement sur la construction de l’Etat de droit et de la démocratie ».
Sources : MAEE / AFP