Il relève de la responsabilité individuelle de chacun de prévoir une assurance-rapatriement avant tout déplacement à l’étranger.
Dans des situations d’urgence où un risque vital est avéré pour l’un de nos compatriotes, le ministère des affaires étrangères peut, malgré l’absence d’assurance, conduire à titre exceptionnel le rapatriement. Nos compatriotes et leurs familles sont informés en amont des modalités budgétaires de ces opérations, qui donnent lieu à une avance par le ministère des affaires étrangères et à un engagement de remboursement de la dette ainsi contractée envers l’Etat. Le recouvrement des frais permet de préserver notre capacité à venir en aide, dans le futur, à nos compatriotes en difficulté.
Les rapatriements sanitaires
Il existe plusieurs types de rapatriements sanitaires :
- Le rapatriement non médicalisé concerne les blessures qui obligent à rentrer en France sans pour autant avoir besoin d’une aide médicalisée durant le transport. C’est par exemple le cas d’un bras cassé.
- Le rapatriement sanitaire médicalisé concerne, à l’inverse, les cas où la présence d’un infirmier ou d’un médecin durant le transport est indispensable (AVC ou infarctus, par exemple).
- Enfin, l’évacuation par avion sanitaire est réservée aux cas les plus urgents, comme un AVC non stabilisé ou un accident de la route. Un avion médicalisé est alors affrété pour transporter le malade.
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Les rapatriements sécuritaires
Le Centre de crise et de soutien du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, actif 24h sur 24, 7 jours sur 7, répond aux situations de crise à l’étranger, qu’elles affectent les Français ou dans le cadre de crise humanitaire. Il est également compétent en amont des crises (anticipation, préparation, veille, alerte) et en sortie de crise (stabilisation).
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