Accueil 5 L'association 5 Vers une libération de Gilad Shalit ? ( Page )

Français du Monde-ADFE se réjouit de savoir qu’Israël et le Hamas ont trouvé un accord pour libérer Gilad Shalit,  franco-israélien détenu par le Hamas à Gaza depuis 2006.

Gilad Shalit, alors jeune soldat de 20 ans dans l’armée israélienne, avait été capturé par une patrouille gazaouie en juin 2006. Prisonnier de guerre, il n’a pas bénéficié de la part de ses ravisseurs, du traitement prévu par les conventions internationales. Sa famille n’a pu établir aucun contact avec lui pendant toutes ces années.

La sénatrice Monique Cerisier ben Guiga, en visite à Gaza en juillet 2007, qui intervenait en sa faveur auprès d’Ahmed Youssef, alors conseiller du premier ministre du Hamas Ismaïl Haniyeh, s’était toujours vu opposer une fin de non recevoir : à l’époque, il y avait 10 000 prisonniers palestiniens en Israël.

Notre association n’oublie pas les autres otages et prisonniers d’opinion français retenus dans le monde :

– Marie Dedieu, enlevée le 30 septembre dernier au Kenya et détenue en Somalie ;

– Deux femmes et un homme salariés de Triangle Génération Humanitaire, enlevés le 28 mai au Yémen ;

– Daniel Larribe, Thierry Dol, Pierre Legrand et Marc Ferret, salariés des groupes AREVA et VINCI, enlevés le 16 septembre 2010, avec deux autres otages, togolais et malgache, au Sahel ;

– Denis Allex, conseiller à la sécurité, membre de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE – service de renseignement) est détenu en Somalie depuis le 14 juillet 2009 ;

– Salah Hamouri, condamné sans procès équitable et sans preuves par un tribunal militaire israélien dans les Territoires palestiens occupés à 7 ans de prison, dont le jugement prévoit une sortie le 28 novembre 2011, sortie qui pourrait être repoussée par les autorités pénitentiaires israéliennes. En effet, la loi dite « Shalit » laisse aux autorités pénitentiaires toute latitude pour infliger une punition collective à l’ensemble des prisonniers palestiniens : report de libération, durcissement des conditions d’incarcération, etc.

La privation de liberté est une souffrance terrible pour un être humain. Quand elle est subie dans l’arbitraire d’un enlèvement ou d’une condamnation illégale pour des motifs politiques, elle est encore plus insupportable pour la victime et pour ses proches. Que dire quand il s’agit d’enfants !

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