Emploi à l'étranger
Sites à consulter :
Pôle Emploi | Mobilité internationale
L’APEC (Association pour l’emploi des cadres)
L’APECITA (Association pour l’emploi des cadres, ingénieurs et techniciens de l’agriculture et de l’agroalimentaire)
l’APCE Union des Auto-Entrepreneurs (union-auto-entrepreneurs.com)
CCI France international
Business France
Travailler dans les Organisations internationales | ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
Plus d’informations : ministère de l’Europe et des Affaires étrangères
| Monter son entreprise :
Entreprendre à l’étranger ou exporter implique une connaissance du contexte juridique, financier ou administratif du pays d’accueil. Il faut bien en connaître les atouts et les inconvénients afin d’adapter sa stratégie à chaque situation. Il existe des organismes pour sécuriser votre projet, faciliter vos démarches et vous proposer parfois des financements adaptés à vos besoins. Aujourd’hui, l’ensemble des services du ministère des Affaires étrangères est plus que jamais mobilisé pour les entreprises françaises, grands groupes comme PME. La promotion du développement international des entreprises fait en effet aujourd’hui partie intégrante de la feuille de route de tous nos ambassadeurs.
Pour mettre toutes les chances de votre côté, n’hésitez pas à recourir aux organismes et aux réseaux qui peuvent vous aider en vous apportant informations, conseils et soutien :
- Business France
- Direction Générale du Trésor
- Les Directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte)
- les Chambres de commerce et d’industrie françaises à l’international (CCI France International), réseau mondial de relations d’affaires dans 83 pays.
- Les services douaniers
- la page service aux citoyens du ministère des Affaires étrangères qui a pour mission d’informer toutes les Françaises et tous les Français envisageant de partir vivre ou travailler à l’étranger.
- Coface, expert des risques commerciaux, propose à toutes les entreprises une gamme complète et modulable de prestations pour optimiser la gestion de leur poste clients.
- Bpi France facilite les démarches et l’accès aux financements les plus appropriés pour accompagner les entreprises innovantes à s’internationaliser.
- Le Comité national des conseillers du commerce extérieur de la France
- Doing Business mesure la réglementation des affaires et son application effective dans 183 économies et certaines villes au niveau infranational et régional.
- Programme Erasmus pour jeunes entrepreneurs.
| Stages :
En ambassade ou en consulat : Chaque année, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères offre des postes de stagiaires, majoritairement à l’étranger. Les étudiants partent alors travailler dans les services de presse ou d’action culturelle, dans les départements consulaires…
Dans les missions économiques : Souvent situées au même endroit que les représentations diplomatiques, les missions économiques constituent néanmoins une entité bien à part. Ces services, qui visent à faciliter la présence de sociétés françaises à l’international, dépendent à présent de l’agence Business France.
Avec l’Alliance française : École de langues et outil de rayonnement culturel, l’Alliance française fait souvent appel à des stagiaires. Le réseau se répartit dans 132 pays et compte près de 800 établissements.
Dans les institutions européennes : Les institutions proposent des stages afin de découvrir leur fonctionnement. Ces stages peuvent être rémunérés ou non. Les personnes intéressées peuvent directement adresser leurs candidatures auprès des institutions. Certaines institutions demandent de remplir un dossier disponible sur leur site internet.
Les entreprises à l’étranger
Pour obtenir les coordonnées d’entreprises hors de France, recherchez les annuaires professionnels, par exemple la base de données européenne Europages ou encore Kompass, qui recense plus de 9 millions d’entreprises dans le monde.
| Volontariat
Le Volontariat International permet aux jeunes Françaises et français et ressortissants d’un pays de l’Espace Economique Européen, âgés de 18 à 28 ans, de débuter leur carrière à l’international.
En savoir plus
Le volontariat international en entreprise (VIE)
Il vous permet, sous certaines conditions, d’exercer une mission d’ordre scientifique, technique, commercial… dans une entreprise française à l’étranger.
La mission s’effectue dans une entreprise française de rang international agréée par l’État. En règle générale, la mission se déroule à l’étranger.
Elle peut comporter des périodes d’engagement en France mais elle doit conserver plus de la moitié de son temps hors de France.
Le volontariat international en administration (VIA)
Il permet à des jeunes de 18 à 28 ans de participer à l’action de la France dans le monde.
Le volontariat de solidarité internationale (VSI)
Le volontariat de solidarité internationale (VSI) a pour objet l’accomplissement à temps plein d’une mission d’intérêt général dans les pays en voie de développement. La mission concerne les domaines de la coopération et de l’action humanitaire.
En savoir plus :
- France volontaires
- Coordination SUD
- Portail francophone de la solidarité internationale
- Ritimo, un réseau d’information pour le développement et la solidarité internationale
Le service volontaire européen (SVE)
Le service volontaire européen (SVE) fait partie du volet jeunesse du programme Erasmus +, mis en place en janvier 2014 par la Commission européenne. Il permet à des jeunes de s’engager et de participer à des activités dans des domaines tels que la culture, le sport, la protection civile, l’environnement… dans un pays de l’Union européenne ou ses voisins. Pour y participer, il faut respecter certaines conditions de nationalité, d’âge et de durée.
En savoir plus
| Le service civique
L’engagement de service civique permet à un jeune volontaire de contribuer à renforcer la cohésion nationale et la mixité sociale par des actions à caractère éducatif, environnemental, humanitaire, sportif, etc. Les actions à caractère religieux ou politique en sont exclues. Depuis le 1er juin 2015, ce service civique est universel : tous les jeunes de 16 à 25 ans (ou 30 ans pour les jeunes reconnus handicapés) qui souhaitent s’y engager doivent se voir proposer un contrat. Le service civique peut avoir lieu à l’étranger.
En savoir plus
Equivalence de diplômes :
Vous avez étudié à l’étranger et souhaitez faire reconnaitre votre diplôme en France ? Retrouvez toutes les informations relatives à la reconnaissance d’un diplôme auprès du CIEP centre ENIC-NARIC, rubrique Reconnaissance de diplôme étranger
Chômage
L’allocation chômage à l’étranger
Quelle que soit votre situation, vérifiez vos droits à l’assurance chômage au cours de votre mobilité internationale.
L’allocation chômage à l’étranger |Pôle emploi (pole-emploi.fr)
L’indemnisation en Europe est possible grâce notamment au formulaire U1 destiné à la personne au chômage qui réclame des prestations dans un État membre après avoir travaillé dans un autre État membre et au formulaire U2 destiné à la personne qui se trouve au chômage sur le territoire d’un État membre et qui se rend sur le territoire d’un autre État membre afin d’y chercher un emploi.
De retour en France
Si vous êtes sans emploi, il faudra vous inscrire, dès votre retour, au Pôle-emploi de votre domicile. L’inscription se fait en ligne.
Vous revenez d’un pays hors de l’Espace économique européen ou autre que la Suisse :
L’expatrié affilié au Pôle Emploi Services (Institution gestionnaire de l’Assurance chômage des expatriés) à titre obligatoire ou facultatif par votre employeur ou sur démarche individuelle :
En cas de perte d’emploi, l’expatrié à son retour en France doit s’inscrire comme demandeur d’emploi au Pôle Emploi de son domicile, dans les 12 mois suivant la perte de son activité. Il peut obtenir une allocation chômage sous certaines conditions. Celle-ci est calculée selon la réglementation de la convention relative à l’Assurance chômage française et prend en compte la base des salaires de l’expatriation.
Cette adhésion préalable au Pôle Emploi Services est importante car le demandeur d’emploi, s’il est indemnisé, bénéficie automatiquement de la couverture assurance maladie, assurance vieillesse et retraite complémentaire.
L’expatrié qui avant son départ à l’étranger bénéficiait d’une allocation chômage conserve ses droits à l’assurance chômage.
Le titulaire d’une allocation du Pôle emploi doit obligatoirement déclarer son expatriation pour en interrompre le versement. Les droits sont préservés pendant un délai de trois ans ajoutés à la durée des droits restants. Au retour, l’expatrié peut bénéficier d’une reprise du reliquat de ses anciens droits.
L’expatrié non affilié au Pôle Emploi Services : En cas de perte d’emploi, l’expatrié qui n’est pas affilié au Pôle Emploi Services n’est pas indemnisé au titre de l’assurance chômage à son retour en France. Des mécanismes d’insertion peuvent intervenir pour lui assurer un revenu minimum (Allocation temporaire d’attente pour les travailleurs salariés expatriés non couverts par le régime d’assurance chômage qui, lors de leur retour en France, justifient d’une durée de travail de 182 jours au cours des 12 mois précédant la fin de leur contrat de travail).
Cette allocation lui permet de bénéficier de la couverture maladie universelle (CMU).
Vous revenez d’un pays de l’Espace économique européen ou de la Suisse
Les travailleurs français ayant perdu leur emploi en Europe qui reprennent une activité en France :
Les règlements communautaires prévoient l’indemnisation du chômage par le pays de résidence lors du retour, des personnes ayant perdu leur emploi au sein d’un autre Etat de l’Espace économique européen ou en Suisse. Le Pôle Emploi peut, si le travailleur se trouve sans emploi en France après y avoir repris une activité, faire appel aux périodes de travail accomplies en Europe pour servir des allocations chômage.
Pour que le régime français d’assurance chômage reconnaisse les périodes de cotisations acquises au sein d’un autre Etat de l’Espace économique européen ou en Suisse, le chômeur doit :
- Présenter au Pôle Emploi l’imprimé U1 (Attestation concernant les périodes à prendre en compte pour l’octroi des prestations de chômage) validé par la caisse d’assurance chômage locale du lieu de travail qu’il quitte. Cette attestation indique au Pôle Emploi la durée de son activité et la rémunération perçue ;
- Exercer impérativement une activité professionnelle pendant une journée au moins en France avant l’inscription auprès de Pôle Emploi.
Le montant de l’allocation chômage sera calculé sur la base de ce salaire perçu en France.
Pour en savoir plus : CLEISS
Les travailleurs français ayant perdu leur emploi en Europe qui demandent le transfert de leurs droits vers la France :
Vous êtes demandeur d’emploi indemnisé par un pays de l’Union européenne, la Norvège, l’Islande, la Suisse ou le Liechtenstein et vous venez chercher un travail en France :
Le demandeur d’emploi indemnisé par l’un des 28 pays membres de l’Union européenne où il a exercé son activité salariale peut bénéficier, sous certaines conditions, du transfert de ses prestations chômage.
Avant tout départ pour la France, le demandeur d’emploi fait remplir le formulaire U2 par le service public de l’emploi de son pays. A partir de ce moment-là, il a 7 jours pour s’inscrire comme demandeur d’emploi auprès d’une agence Pôle emploi, en France.
Arrivé en France, le demandeur d’emploi s’inscrit obligatoirement à l’agence Pôle emploi de son lieu de domicile dans les 7 jours suivant son arrivée sur le territoire français et remet le formulaire U2. Pôle emploi services transmet la notification d’inscription comme demandeur d’emploi à l’organisme compétent de l’état membre. Ce dernier versera les allocations chômage, pendant la durée d’exportation prévue par le pays membre.
Le paiement de ses allocations est effectué par Pôle emploi, pour le compte du service public étranger pendant trois mois au maximum.
Si votre situation personnelle ne vous permet pas de bénéficier de ces dispositions, reportez-vous au paragraphe sur « L’expatrié non affilié au Pôle Emploi Services » au chapitre précédent consacré aux salariés expatriés en dehors de l’Espace économique européen et de la Suisse. Les possibilités d’indemnisation sont identiques.
| Vous avez démissionné pour suivre votre conjoint expatrié
On entend par conjoint : l’époux, le concubin ou le partenaire lié par un pacte civil de solidarité (PACS).
Vous revenez de n’importe quel pays :
Avant votre départ à l’étranger, vous n’êtes pas inscrit en tant que demandeur d’emploi
Lors de votre retour en France, vous pouvez bénéficier des prestations d’assurance chômage sous certaines conditions :
- ne pas avoir séjourné plus de quatre années à l’étranger à compter de la date de cessation de l’activité française.
- vous inscrire au retour comme demandeur d’emploi à l’agence Pôle emploi dont dépend votre domicile français.
- fournir à Pôle emploi l’attestation de l’employeur remise lors de la rupture de contrat de travail.
- fournir votre lettre de démission précisant le motif : « pour suivi de conjoint » et un justificatif de votre résidence à l’étranger.
- remettre un justificatif de l’activité à l’étranger de votre conjoint (contrat de travail, certificat de travail).
Vous revenez d’un pays de l’Espace économique européen ou de la Suisse :
Vous étiez parti après vous être ouvert en France des droits aux allocations chômage.
Lors de votre retour en France, vous pourrez percevoir le reliquat des droits ouverts avant votre départ sous réserve que votre inscription en France comme demandeur d’emploi intervienne dans la limite du délai de déchéance (trois ans augmenté de la durée de vos droits).
Vous étiez parti sans vous être ouvert en France des droits aux allocations chômage :
Lors de votre retour en France :
- si vous avez retrouvé un travail dans le pays d’accueil, vos droits sont ceux d’un expatrié ;
- si vous n’en avez pas retrouvé, les droits aux allocations chômage au titre de l’emploi exercé en France sont préservés pendant quatre ans.
Dans ce dernier cas, votre retour et votre inscription comme demandeur d’emploi en France doivent impérativement intervenir dans les quatre ans suivant la fin de vos fonctions exercées en France.
Sites à consulter :
Les actualités sur l’emploi
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