Le sénateur Yan Chantrel, représentant les Français établis hors de France, a récemment annoncé une initiative pour renforcer la coopération et le sentiment d’appartenance au sein de l’espace francophone : la création d’un programme Erasmus francophone. Cette annonce, qui coïncide avec la présentation d’un rapport sur l’état de la Francophonie, se fera officiellement lors du 19ᵉ Sommet de la Francophonie en octobre 2024.
Un programme ambitieux pour renforcer les liens francophones
L’idée derrière ce programme est simple : faciliter les échanges entre les étudiants des pays francophones en s’inspirant du célèbre programme Erasmus de l’Union Européenne. À travers ce dispositif, la mobilité des jeunes francophones sera encouragée au sein des pays membres de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), leur offrant ainsi de nouvelles opportunités académiques et professionnelles.
Le sénateur précise dans un entretien accordé à LePetitJournal.com que ce projet sera piloté par l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), qui regroupe plus de 1.000 universités à travers le monde. Grâce à ce vaste réseau, les étudiants francophones pourront bénéficier de visas spécifiques, facilitant leur mobilité à des fins d’études, mais aussi de création d’entreprises ou d’activités artistiques.
Je défends, depuis mon élection, la mise en place d’un Erasmus francophone. Je suis heureux de vous annoncer que sa mise en œuvre sera annoncée lors du Sommet de la Francophonie. (…) Mentionné dans mon rapport, il va être mis en place par l’agence universitaire de la francophonie, qui gère un réseau de plus de 1.000 universités francophones… D’où l’importance de faciliter les visas
Annonce dans LePetitJournal.com : Yan Chantrel, Sénateur : « Un Erasmus francophone va être mis en place »
Pourquoi un Erasmus francophone ?
Pour Yan Chantrel, ce programme s’inscrit dans une démarche plus large visant à consolider le sentiment d’appartenance à l’espace francophone. Le français est bien plus qu’une langue, c’est un outil de rayonnement culturel, économique et politique. En offrant des avantages concrets comme la mobilité, la formation ou encore la création d’entreprises, le programme Erasmus francophone incitera les jeunes à valoriser et à renforcer leur appartenance à cette communauté mondiale.
L’éducation au cœur de l’initiative
Le sénateur insiste également sur la nécessité de revaloriser le métier d’enseignant en français, constatant une pénurie de professeurs dans certains pays francophones. Selon lui, il est essentiel de rendre la langue française attrayante, non seulement pour son héritage culturel, mais aussi pour ses débouchés professionnels.