Lors des récents Conseils consulaires des bourses scolaires (CCB 1 du rythme Nord), une majorité des représentants de Français du monde – ADFE, ainsi que de nombreux Conseillers des Français de l’étranger, ont exprimé leur mécontentement face à la baisse de l’indice de parité du pouvoir d’achat (IPPA). Cette diminution, combinée au maintien de la Contribution progressive de solidarité (CPS) à 7 points, risque d’alourdir considérablement le reste à charge des bénéficiaires de bourses, voire d’exclure certaines familles du système.
Une déclaration liminaire, lue en début de séance dans de nombreux CCB, a été écartée des procès-verbaux par une note interne de la tutelle, une pratique non approuvée par l’association. Les représentants de la communauté française doivent pouvoir s’exprimer librement sur les réalités qu’ils vivent et sur le montant des enveloppes de bourses qui devrait en tenir compte. C’est pourquoi, Français du monde – ADFE a décidé d’adresser un courrier à la Directrice générale de l’AEFE disponible ci-dessous.
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Intervention parlementaire
Une démarche, soutenue par la sénatrice représentant les Français établis hors de France, Hélène Conway-Mouret, qui a également écrit au ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, pour l’alerter sur le refus de certains chefs de postes consulaires d’annexer au procès-verbal les déclarations liminaires formulées par des représentants d’associations représentatives des Français de l’étranger reconnues d’utilité publique ou les motions déposées par des élus eux-mêmes.
La Sénatrice a également interrogé le gouvernement sur le nouveau mode de calcul de l’IPPA, l’indice de parité du pouvoir d’achat, qui permet de déterminer pour chaque pays le montant alloué aux bourses scolaires des familles françaises établies à l’étranger.