Préoccupés par l’évolution de la situation au Mali, nous avons contacté Elisabeth Kanouté, Présidente du Conseil consulaire à Bamako. Selon elle, à ce stade, les ressortissants français résidant au Mali ne sont pas en butte à l’hostilité de la population locale, et ne se sentent donc pas particulièrement menacés. Leur plus gros souci, en ce moment, comme pour tous les Maliens, est l’augmentation drastique du prix des denrées de première nécessité (riz, sucre, gaz, ciment…) intervenue avant même que l’embargo décrété par la CDAO ait commencé à voir un impact sur les approvisionnements. Il s’ensuit une paupérisation rapide, dans un pays qui est déjà l’un des plus pauvres de la planète. Il est évidemment à craindre que si des pénuries et des disettes s’installent, des boucs émissaires soient désignés…
Une situation extrêmement préoccupante, donc, que nous suivons de très près. Nos pensées vont vers nos amis au Mali, auxquels nous souhaitons beaucoup de courage.
Pour le Bureau national,
Philippe Moreau
Secrétaire général
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