En réponse à la question de la Sénatrice Hélène Conway Mouret qui l’interrogeait sur la poursuite d’études supérieures des élèves issus des établissements français de l’étranger, le Secrétaire d’état à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Thierry Mandon, a répondu :
« Afin d’éviter aux candidats au baccalauréat de l’étranger ces contraintes géographiques, la direction générale de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle (DGESIP) et l’AEFE ont décidé, dès la création du dispositif Admission Post-Bac, que ces candidats sont réputés résider dans l’académie dans laquelle ils souhaitent entreprendre des études supérieures et bénéficient de la même priorité d’accès dans les universités de celle-ci que les candidats qui y résident, sans que l’académie de rattachement du baccalauréat ne soit prise en compte.
Cette dérogation à la réglementation permet ainsi aux candidats bacheliers de l’étranger de bénéficier de la priorité quelle que soit l’académie siège de l’université sur laquelle ils se portent candidat.
La concentration des choix des candidats de l’AEFE sur quelques formations de licences dans deux ou trois universités a conduit la DGESIP, en accord avec l’Agence, à assouplir cette règle en limitant le nombre de candidats bacheliers de l ‘étranger admis en première année de licence à 10% maximum des capacités d’accueil des universités.
Cette procédure permet de concilier deux objectifs primordiaux pour le ministère : faciliter l’accès des candidats de l’AEFE aux universités françaises tout en garantissant une place aux candidats de proximité résidant dans l’académie du siège de l’université dans laquelle ils souhaitent s’inscrire. »