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Dans le contexte de la COP 21, Français du monde-adfe consacre le dernier numéro de son magazine à la lutte contre le réchauffement climatique. Retrouvez l’intégralité du dossier dans quelques jours sur notre site Internet.

Notre alimentation est, elle aussi, source importante de pollution : pollution de la terre, pollution de l’eau, déforestation… Nombreux sont les maux qui lui sont attribués. Et nous avons, en tant que consommateurs, notre responsabilité. Il existe des moyens simples et pas forcément onéreux de participer à l’effort.

Consommons de saison et consommons local 

Consommer une fraise en hiver alors que je vis en Belgique, ou des poires du Chili quand je vis en Angleterre ? L’énergie utilisée pour chauffer les serres des fraises et le carburant gaspillé pour transporter les poires depuis le Chili jusqu’en Angleterre sont des illustrations des aberrations de notre consommation.

Manger local et de saison, c’est retrouver la fraîcheur des aliments et les saveurs du terroir, favoriser des emplois au niveau local et diminuer notre empreinte écologique. Il existe de plus en plus d’initiatives de circuits courts qui réduisent les intermédiaires entre producteur et consommateur, qui nous permettent d’avoir des produits frais, de saison et à un juste prix. Renseignez-vous autour de vous !

Encourageons l’agriculture responsable

Choisissons une agriculture raisonnée, paysanne, avec le moins de pesticides et d’intrants chimiques possible, sans OGM, où l’ensemble des variétés et de leurs nutriments sont préservés et protégés. Contrairement aux idées reçues, de nombreuses techniques naturelles et écologiques existent, permettant de produire autant, voire plus, à l’échelle locale et globale.

Réduisons notre consommation de viande

Les Français consomment 89 kg de viande. C’est deux fois plus que nos parents et trois fois plus que nos grands parents. Cette augmentation a un impact écologique très important. Selon la FAO*, l’élevage serait à l’origine de 18% des émissions de gaz à effet de serre (autant que les transports) et de 8% de la consommation mondiale d’eau**. Les deux tiers des terres agricoles du monde sont aujourd’hui consacrées à l’élevage ou à la production d’aliments pour le bétail. L’élevage est ainsi responsable de 80% de la déforestation en Amazonie.

Réduire sa consommation de viande c’est limiter notre impact sur l’environnement. De nombreux aliments, à base de protéines végétales, existent et permettent de remplacer les apports nutritionnels de la viande.

*La Food and Agriculture Organization of the United Nations) est une organisation spécialisée du système des Nations unies

** rapport FAO 2006

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