Le volcan Cotopaxi situé à soixante kilomètres au sud-est de la capitale Quito et à trente kilomètres de la ville de Latacunga a connu deux explosions le 14 août dernier produisant un panache de huit kilomètres de haut. Quito a été touchée par une pluie de cendre. Plusieurs milliers de personnes ont été évacuées avec le déclenchement de l’alerte maximale par le gouvernement équatorien et l’instauration de l’état d’exception pour la région.
A ce jour, les flux de laves avancent très lentement (quelques km par heure). La pluie de cendres est courante aux alentours du Cotopaxi mais peut aussi se déplacer loin du volcan en fonction de la direction du vent. Elle provoque des problèmes de santé (irritation des yeux et des voies respiratoires), endommage élevages, moteurs et contamine l´eau. Mais le plus grand danger restent les lahars, coulées boueuses d’origine volcanique qui se déplacent à grande vitesse, jusqu’ à 100 km/h, et peuvent déplacer et emporter des ponts, de grands arbres, des véhicules et affecter édifices et végétation. Les lahars pourraient affecter, dans les jours qui viennent, la Vallée de los Chillos (nord) et Latacunga (sud).
Si cela devait arriver, la population des zones concernées serait évacuée, les autorités compétentes ont mis en marche un programme en ce sens.
L´Ambassade de France et le Comité de Sécurité ont identifié les compatriotes dans ces zones afin de savoir où les retrouver en cas d´évacuation. Le lycée français a également informé les familles des dispositions prévues. Il est recommandé à chacun de se munir de réserves d’eau, de masques et d’un petit sac de premier secours, même à Quito.
Vous pouvez suivre de manière précise l´évolution de l´activité volcanique sur le site Internet du journal public « El Telegrafo », constamment actualisé et interactif.