Lancée en 2013 par l’AEFE, l’action pédagogique pilote « Ambassadeurs en herbe », tournoi de joutes oratoires, met en oeuvre, de l’école primaire au lycée des compétence de plurilinguisme et de médiation linguistique et culturelle autour de problématiques d’actualité internationale nécessairement transversales.
Dans 101 établissements, 15 000 élèves ont participé à cette action et 10 équipes de 5 élèves, 31 pays représentés, se sont qualifiés pour la grande finale qui a eu lieu à l’UNESCO.
Et c’est sur le thème « Etre touriste ça s’apprend ? Découverte, responsabilité et partage » qu’aujourd’hui 13 mai et hier, les 50 finalistes des joutes oratoires se sont mesurés les uns aux autres dans les catégories écolier, collégien et lycéen.
L’aisance des orateurs dans les deux langues de leur discours impressionne. Untel blondinet, écolier à Pékin s’exprime tout aussi spontanément en chinois qu’en français. L’écolier colombien de 10 ans passe du français à l’espagnol avec une facilité déconcertante.
En une heure de temps, écoliers, collégiens et lycéens ont su construire sur le sujet imposé aux deux équipes en lice, des discours construits et cohérents, fondés sur leur connaissance du tourisme dans leur pays de résidence et sur leur propre expérience de touristes. C’est animé, personnel, plein de convictions. A la suite des discours, les échanges sont menés par deux modérateurs issus des deux équipes. Dès dix ans, on ne se laisse pas démonter par une question mal posée ou hors sujet !
Les performances des orateurs sont enfin synthétisées par deux médiateurs, un de chaque équipe, en français ou dans une langue étrangère. C’est passionnant à suivre et ce sera à regarder sur le site de l’AEFE dès la mise en ligne.
Cette manifestation prouve l’excellence de la formation intellectuelle et linguistique dispensée dans les écoles du réseau de l ‘AEFE. Puisse l’Education nationale s’inspirer des méthodes innovantes mises en œuvre par les enseignants des écoles françaises à l’étranger pour que les enfants de France bénéficient aussi, dès l’école primaire d’une très solide formation plurilingue.
