Accueil 5 L'association 5 [publi-infos] Quelle protection sociale à l’étranger ? ( Page )

S’expatrier ne s’improvise pas. Que ce soit en individuel ou dans le cadre d’une entreprise, mieux vaut se poser les bonnes questions. En particulier celle de sa protection sociale afin de s’assurer une couverture appropriée à l’étranger.

Hors détachement, les droits à la Sécurité sociale française cessent dès le départ à l’étranger.
Dès lors que l’on quitte le territoire français pour aller vivre et/ou travailler dans un autre pays (hors périodes de vacances donc), on perd ses droits à la sécurité sociale. Le candidat à l’expatriation a alors le choix entre plusieurs possibilités pour assurer sa protection sociale :

  • opter pour le régime de protection sociale local après étude des conditions d’éligibilité,
  • choisir une assurance privée locale ou française (spécialisée dans l’international),
  • adhérer à la Caisse des Français de l’Etranger (CFE) pour continuer à bénéficier de la sécurité sociale.

La CFE : une protection sociale « à la française » et sur mesure
Créée en 1978 spécialement pour les Français vivant à l’étranger, la CFE est une caisse de sécurité sociale volontaire, financièrement autonome, mais régie par le Code de la Sécurité sociale qui assure la continuité avec la Sécurité sociale française, depuis le départ jusqu’au retour en France et aussi pendant les séjours temporaires en France. La CFE couvre également ses assurés lors de leurs déplacements hors de leur pays d’accueil habituel.

Pour les expatriés, la CFE permet donc de conserver une couverture santé « à la française » et d’avoir, quelle que soit leur situation, la même sécurité sociale (prise en charge à hauteur des taux et tarifs de remboursement français). Elle offre une protection sociale sur mesure : maladie-maternité, accidents du travail et retraite (seulement pour les salariés). Etant une caisse de sécurité sociale volontaire, cela implique le versement de cotisations trimestrielles.

En 2014, la CFE concerne plus de 100 000 adhérents et 200 000 bénéficiaires avec les ayant-droits, et ce, dans plus de 200 pays.

Pensez également à une mutuelle
Dans certains pays, il est recommandé de souscrire une mutuelle complémentaire à celle de la CFE car les soins peuvent s’avérer plus onéreux qu’en France. Les personnes qui souhaitent
conserver leur assurance complémentaire doivent se renseigner sur les conditions de couverture santé à l’étranger. Ils doivent également leur demander si elle accepte d’intervenir en complément de la CFE.

Plus d’informations sur www.cfe.fr

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