Après le kidnapping de plus de 200 adolescentes par le groupe de militants nigérians Boko Haram, un peu partout dans le monde et en France notamment, la mobilisation s’organise pour demander leur libération.
Plus de 200 adolescentes kidnappées
Le 14 avril dernier, plus de 200 jeunes filles âgées pour la plupart de 16 à 18 ans, ont été entassées dans des camions et emmenées dans la jungle. Certaines ont réussi à s’échapper. Elles ont sauté des camions du convoi, qui roulait lentement, d’autres se sont enfuies en atteignant la forêt. Celles qui n’ont pas eu cette chance sont depuis retenues prisonnières dans la forêt de Sambisa. Et ce lundi 12 mai, le leader de Boko Haram a exigé, via une vidéo, en échange de leur libération, celle de prisonniers du groupe islamiste aux mains du gouvernement.
Une mobilisation mondiale
Un peu partout dans le Monde les voix, de personnalités politiques et publiques mais aussi de beaucoup d’anonymes, se sont élevées pour demander la libération des jeunes filles, notamment sur Twitter via le hastag #BringBackOurGirls. Sur Internet, une pétition a reçu plus de 900 000 signatures. Et quotidiennement des manifestations ont lieu dans des grandes villes du monde dont Paris mardi 13 mai.
François Hollande a quant à lui promis que la France aiderait à pourchasser ce groupe et à retrouver les otages », annonçant la mise à disposition d’une équipe spécialisée pour aider aux recherches par le biais du ministre des affaires étrangères, Laurent Fabius, pour qui « l’indignation ne suffit pas».
Photo : © Laurence Deglane