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Benjamin, cette fois ci, tu annonces la couleur : nous savons où nous sommes.

 

Depuis 1907  la Prévoyance Sociale est histoire de solidarités

Les conditions de vie du monde ouvrier sont déplorables au début du XXème siècle. Louis Bertrand, ancien ouvrier du marbre, est à l’origine d’une société coopérative d’assurance, la Prévoyance Sociale, afin que chaque individu puisse avoir une vie stable. Les coopérateurs sont des organisations provenant du mouvement ouvrier belge. Les débuts sont difficiles : il faut revoir la tarification pour construire l’avenir. C’est Joseph Lemaire qui en est chargé. Pendant la 1ère guerre mondiale, le Conseil d’administration accepte que les ouvriers rachètent leurs polices d’assurance vie, pour survivre.
Après le chaos, la vie renaît. Le Parti Ouvrier Belge est aux responsabilités et engage des réformes sociales : augmentation des salaires, 8h de travail par jour, 6 jours sur 7. Joseph Lemaire, nouveau Directeur, investit dans le sport et la culture au bénéfice de ses salariés : faire partie de la Prévoyance Sociale, c’est faire partie d’une  « famille unie ».
Les profits sont engrangés. Une partie des bénéfices est investi dans des œuvres de solidarité au bénéfice des plus démunis. Puis vient la crise de 1929 et des grèves en 1932. La Prévoyance Sociale, au statut coopératif, résiste. Elle décide un soutien financier au bénéfice des enfants des ouvriers du Borinage, bassin industriel autour de la ville wallonne de Mons.

 

La diversification des protections proposées

Après la deuxième guerre mondiale, l’activité reprend et naît une deuxième vague d’œuvres, avec la création de centres de thermalisme social.
Le premier gratte-ciel bruxellois symbolisant l’entrée dans la modernité est inauguré en 1957 : c’est le siège de la Prévoyance Sociale.  Les années 60 voient la diversification des activités d’assurances : assurance dommages et assurance vie.
Le marché européen très concurrentiel émerge dans les années 90 : développement des modes de distribution, transfert des œuvres sociales vers d’autres pouvoirs organisateurs, développement externe par le rachat de Zurich (2004) et d’ING Belgique (2007), avec le soutien de sociétés mutuelles d’assurance françaises et une assurance coopérative italienne.
Dans le même temps, le changement de nom permet de mieux s’identifier dans un pays bilingue : la Prévoyance Sociale devient le Groupe coopératif P&V : « Prévoyance & Voorzorg ».

 

Des valeurs vivantes et de nouvelles solidarités :

Les principes qui guident P&V sont les valeurs d’entraide mutuelle qui ont fait son succès : solidarité, coopération, proximité, souci humanitaire.
L’esprit coopératif inspire fortement la manière de travailler ainsi que la relation avec les courtiers et les assurés, et ce à plus d’un titre… Le profit n’est pas une finalité en soi. L’objectif premier reste la solidarité. Ainsi, chaque année, les sociétés du Groupe P&V reversent directement, en branche Vie, une partie des  excédents d’exploitation, sous forme de « participations bénéficiaires ».

 

De nouvelles  initiatives à visage humain

Aujourd’hui encore, les activités de P&V ne se limitent pas au secteur de l’assurance. Fidèle à ses valeurs d’entraide, P&V consacre des moyens considérables au soutien d’initiatives dans le domaine social et humanitaire : P&V a ainsi créé la Fondation P&V qui a le statut de fondation d’utilité publique, dont l’objectif est de favoriser l’intégration sociale des jeunes. Le Groupe P&V dispose également d’une société à caractère mutuel couvrant les accidents du travail (P&V Caisse Commune), le groupe de services HDP-Partena (soutien des particuliers et entreprises dans leur vie quotidienne) ou le Groupe Multipharma.
Constater que la fidélité à des valeurs humanistes tout en étant ancré dans son époque est un succès est rassurant. Oui, à la condition que, au sommet de l’entreprise, Conseil d’administration et Comité de Direction tiennent le cap !

 

Benjamin Ty-Shen

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