Selon Reporters sans frontières 2012 a été l’une des plus meurtrières de ces dernières années, avec 88 journalistes tués (+33%), 879 journalistes arrêtés/interpellés ; 1993 journalistes agressés ou menacés ; 38 journalistes enlevés ; 73 journalistes qui ont fui leur pays ; 6 collaborateurs des médias tués ; 47 net-citoyens et citoyens-journalistes tués ; 144 blogueurs et net-citoyens arrêtés ; 193 journalistes emprisonnés.
Plusieurs centaines d’acteurs de l’information ont été victimes de violences, d’intimidations ou sont aujourd’hui emprisonnés en raison de leurs activités. La Somalie, où 18 journalistes ont perdu la vie en 2012, a été particulièrement frappée par ces violences. 17 journalistes de différentes nationalités ont également perdu la vie en Syrie, dont deux de nos compatriotes, Gilles Jacquier et Rémi Ochlik.
Au Pakistan, un journaliste a été tué tous les mois : 10 journalistes et un collaborateur des médias tués ; entre la violence endémique au Baloutchistan et les représailles des taliban, un terrain miné pour les reporters.
Les 5 plus grandes prisons du monde pour les journalistes :
Jamais les geôles n’ont enfermé autant de journalistes. Au moins 193 d’entre eux sont détenus pour leurs activités. Auxquels il faut ajouter au moins 130 net-citoyens engagés dans des actions d’information.
En Turquie, Le nombre de journalistes emprisonnés s’établit à un niveau inédit depuis la fin du régime militaire. De timides réformes législatives n’ont guère ralenti le rythme des arrestations, perquisitions et procès qui s’abattent sur les professionnels des médias, le plus souvent au nom de la « lutte contre le terrorisme ».
Au moins 21 journalistes et 18 net-citoyens et citoyens-journalistes toujours emprisonnés dans les geôles syriennes.
Nombres record de journalistes également en Chine, Érythrée et en Iran.
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Baromètre de la liberté de la presse de Reporters sans Frontières