Monique Cerisier ben Guiga, présidente de Français du monde-adfe, et Michèle Bloch, membre du Bureau national, ont été reçues par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et européennes, le 21 novembre.
Elles lui ont présenté l’association Français du monde-adfe, ses objectifs et les moyens mis en œuvre pour les réaliser.
Forte de ses 150 sections et groupes locaux, l’association œuvre pour l’information des Français de l’étranger et le renforcement de leurs liens sociaux grâce à sa revue trimestrielle diffusée notamment dans le réseau consulaire français à l’étranger, et surtout grâce à l’Internet avec le site national www.francais-du-monde.org, les sites de ses sections, et l’envoi d’une lettre électronique d’information bimensuelle.
Monique Cerisier ben Guiga et Michèle Bloch ont évoqué lors de ce rendez-vous l’importance des consulats qui garantissent la présence française au plus près du terrain. Ce réseau, qui a perdu la moitié de ses moyens depuis 1980, a de plus en plus de difficultés à remplir ses missions. Une réflexion est en cours sur l’évolution de ce réseau dont Français du monde-adfe estime qu’il doit rester, par un maillage étroit qui peut prendre des formes diverses, l’outil essentiel de la présence Française à l’étranger.
Sur la réforme des bourses actuellement en cours, tout en reconnaissant la simplification bienvenue du système, elles ont souligné l’inquiétude majeure qui est la diminution de quotité pour 2 500 familles jusqu’alors boursières à 100 % au profit de 349 familles qui accéderont à des quotités inférieures à 20 %. Elles ont plaidé pour une modification des quotients dans le but d’améliorer l’efficacité sociale de cette réforme.
Sur la réforme de la représentation locale des Français à l’étranger et de l’Assemblée des Français de l’étranger, Monique Cerisier ben Guiga et Michèle Bloch ont demandé que des précisions sur les projets en cours de préparation soient diffusées le plus rapidement possible. En effet, les informations partielles qui circulent suscitent une vive inquiétude des conseillers à l’AFE et l’opposition de la plupart d’entre eux. Une amélioration du maillage local de la représentation est souhaitable. Si une réforme de grande ampleur n’est pas réalisable rapidement, l’association demande à tout le moins une réforme de la carte électorale de l’AFE. Celle-ci n’avait pas pu être effectuée correctement en 2000 et conduit à des écarts de représentativité entre circonscriptions inacceptables.
Le ministre a pris bonne note des informations qui lui étaient fournies lors de cet entretien cordial.
