Une centaine de participants ont animé ces assises qui se sont tenues lundi 25 juin au sénat. Ces assises ont rempli le but qui leur avait été assigné : lancer la réflexion sur l’évolution du programme FLAM. Les ateliers de l’après midi, partant d’expériences multiples ont défini chacun trois priorités pour chacun des trois thèmes proposés : « Financements », « Visibilité – Synergies », « Appui – Conseil – Ressources ».
Les premières synthèses seront présentées par l’AEFE à la commission enseignement de l’Assemblée des Français de l’étranger réunie en septembre. Après l’ouverture des Assises par Mme la Sénatrice Garriaud-Maylam, au nom du président du sénat, Mme Hélène Conway Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l’étranger disait son attachement au programme, Mme Descôtes présentait les objectifs et le déroulement de la journée, le conseiller chargé de l’éducation à l’OIF (Organisation Internationale de la Francophonie) nous lisait un discours de son secrétaire général M. Adbou Diouf.
Se succédaient ensuite les interventions alternées de personnalités, de représentants d’institutions et d’associations FLAM ; celles de Turin en Italie, de Bejaïa en Algérie, de Shekou Shenzen en Chine, de Sacramento (USA), de Mexico et plus largement du Mexique témoignaient de la grande diversité du réseau.
Notre présidente Monique Cerisier ben Guiga dans un discours enlevé (cliquez ici pour lire le discours), démontrait comment un enfant pouvait rapidement perdre sa langue maternelle et saluait le courage des familles qui étaient toujours à l’initiative des groupes FLAM.
Le sénateur Duvernois affirmait son attachement au programme auquel, en tant que président d’ADIFLOR (Association pour la Diffusion Internationale Francophone de Livres, Ouvrages et Revues), il apporte son soutien. Le sous directeur du Français à la DGM du ministère des Affaires étrangères, disait l’importance pour sa direction de ces programmes, et M. Xavier North Délégué général à la langue française et aux langues de France au ministère de la Culture, nous invitait à une réflexion fine sur le sens de l’expression langue maternelle.
Ces premières Assises sont un succès même si nous regrettons que, faute de financement, un plus grand nombre d’associations n’aient pu y assister. Nous espérons que la synthèse qui en sera faite permettra de mettre en évidence l’importance de ce programme qui contribue au maintien dans la langue française d’un nombre important d’enfants et contribuera à lui donner visibilité et soutien.