La circulaire de Claude Guéant visant à réduire « l’immigration professionnelle » (voir notre article ici) n’en finit plus de faire parler d’elle. Après avoir attiré les foudres des étudiants, des universitaires et des employeurs, le ministre de l’Intérieur a finalement revu sa copie.
Les nouvelles dispositions assouplissent les conditions de délivrance de permis de travail pour les jeunes diplômés étrangers « hautement qualifiés« , c’est-à-dire titulaires d’un Master 2 au minimum. « La connaissance approfondie d’un pays ou d’une culture étrangère peut constituer une compétence spécifique recherchée, par exemple pour la conquête d’un nouveau marché. Cela sera pris en compte dans l’appréciation des demandes de titres de séjour avec autorisation de travailler« .
Il n’en reste pas moins que ce traitement au cas par cas ne saurait satisfaire les étudiants qui réclament le retrait pur et simple du texte.
Depuis la parution de cette circulaire, ce sont des milliers d’étudiants étrangers (non européens) formés dans l’enseignement supérieur français qui ont été plongés dans un cauchemar administratif pour passer du statut d’étudiant à celui de salarié.