Accueil 5 L'association 5 Adoption internationale : état des lieux ( Page )

Français du monde-adfe a participé le 22 novembre dernier à la journée organisée par le Service de l’adoption internationale (SAI) du ministère des Affaires étrangères. Les professionnels du secteur y ont décrypté les grandes tendances en la matière.

L’adoption internationale a émergé du fait des « besoins » des enfants dans les pays d’origine. Or aujourd’hui, on assiste au mouvement inverse. Il est donc rappelé que l’adoption est une réponse aux besoins des enfants et non une réponse à l’infertilité d’un couple.

Le nombre d’enfants adoptables par les étrangers diminue (45000 en 2004, 30000 en 2010) sous l’effet d’un double phénomène : d’une part, la Convention de la Haye sur la protection des enfants et la coopération en matière d’adoption internationale compte de plus en plus de pays signataires (85 à ce jour). Cette convention, qui vise à « garantir que les adoptions internationales aient lieu dans l’intérêt supérieur de l’enfant et le respect de ses droits fondamentaux, et à prévenir l’enlèvement, la vente ou la traite d’enfants », dispose notamment que l’adoption internationale ne doit être envisagée que lorsqu’il ne peut être trouvé dans l’Etat d’origine de l’enfant une solution nationale.

D’autre part, de façon générale, on assiste à l’émergence de classes moyennes dans les pays « en transition » : les enfants sont donc adoptés en priorité par ces familles locales. En Inde par exemple, les adoptions se font presque exclusivement au niveau national.  Dans ce pays, l’adoption nationale a ainsi triplé ces trois dernières années.

Quelles sont les conséquences de cette chute de l’adoption internationale ?

– Les mères porteuses à l’international se développent.

– Les Etats proposent à l’adoption de plus en plus d’enfants « à particularité »  (donc à besoins spécifiques) : enfants âgés de plus de 5 ans, handicapés, malades, fratries. La prise en charge de ces enfants nécessite une préparation solide et un accompagnement des familles après l’adoption. Elle nécessite beaucoup de vigilance pour éviter les échecs et les questions de santé prennent de plus en plus d’importance.


Plus d’informations sur :

– le site du ministère des Affaires étrangères
– le portail français de l’adoption internationale

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