Le message de rentrée de la directrice de l’AEFE, positif et orienté vers l’avenir, n’évoque pas les défis auxquels l’AEFE est confrontée.
1. le maintien de la subvention d’État (programme185) au même niveau, 420 M€, de 2011 à 2013 alors que ses charges augmentent (GVT – pensions civiles – immobilier) ;
2. le plafond d’emploi qui lui est imposé et qui freine toute évolution du réseau ;
3. le plafonnement de l’ISVL qui ne permet pas de suivre l’évolution du coût de la vie dans certains pays et risque de rendre de plus en plus difficile le recrutement de résidents ;
4. l’interdiction qui lui est faite d’emprunter au delà d’un an ce qui complique les opérations immobilières alors même que la responsabilité des immeubles des EGD lui est dévolue et que le remboursement des emprunts est gagé sur les frais de scolarité. Ce sont les familles qui assument la charge de l’immobilier ;
5. l’insuffisance de la subvention du programme 151 (aide à la scolarité) en regard de l’augmentation des besoins.
Les frais de scolarité ne peuvent que continuer d’augmenter en raison des charges que l’AEFE est contrainte à transférer sur les établissements au nom de l’obligation d’autofinancement qui lui est faite.
Nous partageons l’opinion, maintes fois reprise par les ministres des Affaires étrangères qui se sont succédés, reprise aussi dans les rapports sur le réseau, selon laquelle le réseau des établissements français à l’étranger apporte une contribution majeure au rayonnement de la France, encore faudrait-il que ces déclarations soient suivies des moyens correspondant à cette ambition !
Michèle Bloch