Monique Cerisier ben Guiga, Sénatrice des Français établis hors de France et présidente de Français du Monde-ADFE, a attiré l’attention du ministre chargé de la Coopération Henri de Raincourt sur les difficultés posées par la réouverture du lycée de Tokyo prévue lundi.
Elle a insisté vigoureusement sur les trois points suivants :
- Les enfants qui sont réfugiés dans le Kansaï doivent y rester et être scolarisés même si cela pose de sérieux problèmes. Il faut les mettre à l’abri des radiations qui sont plus fortes à Tokyo et qui menacent de s’aggraver encore.
- Le lycée de Tokyo ne peut guère rouvrir que pour les enfants dont les familles ont décidé de rester dans le ville en dépit du danger.
- Les enseignants ne peuvent être contraints par l’Etat à affronter un danger qu’ils jugent excessif et leur droit au retrait doit être respecté.