23 février 2011 – Les routes sont vides, très peu de circulation, des stigmates de la nuit jonchent le sol -cendres, barricades, des bâtiments publics brulés. Ce qui tranche véritablement avec le calme apparent de la matinée.
Les informations transmises par certaines chaines ne sont pas le reflet de la réalité, parfois on peut y découvrir des montages. Cela a été le cas avec El Jazeera, dont les images d’un groupe de protestataires effectuant des jets sur l’écran où était projeté le discours du guide est un réel montage. Les conditions de travail des journalistes sont impossibles et de nombreux reportages viennent de l’extérieur, notamment à la frontière entre la Lybie et la Tunisie.
La situation est grave et risque d’empirer car les positions sont figées.
Ce conflit ne pourrait être résolu que par deux alternatives : une négociation interne avec les membres de l’ensemble des tributs et une intervention internationale.
L’ensemble des expats ont quitté le territoire, à quelques exceptions près.
Ce pays reste attachant et toujours plein de mystère. Ce peuple vit dans un pays d’accueil et d’espérance.
Prendre parti ne peut être de mes attributions, la seule liberté que je puisse m’octroyer c’est de vous demander de faire au mieux pour aider. Ce pays possède tout les attributs d’un pays d’avenir prospère basé sur l’espoir, le respect et l’amour du prochain pour autant qu’on le traite avec respect et considération.