Accueil 5 L'association 5 Elections européennes : difficultés pour voter des électeurs français résidant dans d’autres pays européens ( Page )

Extrait du point de presse du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères du 22 mai 2019 :

Question : Pour les élections européennes de dimanche, des électeurs français résidant dans d’autres pays européens rencontreraient des difficultés pour voter. Ils n’auraient pas la possibilité de voter pour une liste française. Qu’avez-vous prévu ? A l’inverse, y a-t-il un risque de double vote ?

Réponse : Les électeurs français résidant à l’étranger souhaitant voter pour une liste française aux élections européennes avaient jusqu’au 31 mars 2019 pour s’inscrire auprès de leur commune en France ou auprès du consulat dont ils dépendent à l’étranger. Ces électeurs devaient également se faire radier de la liste électorale de leur pays de résidence à laquelle ils étaient éventuellement rattachés dans les délais fixés par le pays de résidence.
Depuis décembre 2018, nos consulats dans les pays de l’Union européenne ont invité les électeurs à vérifier sur quelle liste ils figuraient. Une campagne spécifique a été lancée en janvier 2019 pour inviter ceux qui souhaitaient voter pour les listes françaises, à préciser s’ils souhaitaient maintenir leur inscription sur la liste consulaire ou bien se faire enregistrer dans leur commune en France.

Lorsqu’un Français est inscrit pour voter sur la liste d’un autre pays de l’UE, les autorités de celui-ci préviennent les autorités françaises. La liste d’émargement lors du scrutin en France comportera une mention « vote à l’étranger » en face du nom de la personne qui se sera inscrite sur une liste électorale de son pays européen de résidence.

Nul ne peut voter plus d’une fois pour une même élection, qu’il soit binational ou non.

L’électeur qui a voté deux fois s’expose à des poursuites pénales et à des amendes pouvant aller jusqu’à 15 000 euros.

Nos consulats sont à la disposition de nos compatriotes à l’étranger pour répondre à leurs éventuelles questions.

source : ministère de l’Europe et des Affaires étrangères

 à lire aussi