Trois ans, trois ans de détention : aujourd’hui 16 septembre 2013, les otages du Niger, Daniel Larribe, Thierry Dol, Marc Féret, Pierre Legrand et leur famille vivent le troisième anniversaire de leur rapt à Arlit et de l’interminable captivité qui le suit.
Les familles des otages ont marqué ce jour par une marche entamée à 3h30 ce matin, heure de l’enlèvement de 2010. Elle les a conduits de Rueil Malmaison, siège de Vinci, employeur de deux d’entre eux, à Neuilly, siège d’Areva, employeur des deux autres. Arrivés à Paris, ils ont déposé une lettre à l’Elysée, à l’Assemblée nationale, au Sénat et enfin au ministère des Affaires étrangères où ils ont été reçus par le directeur du Centre de crise. Ils seront reçu le mercredi 18 septembre par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.
Cette marche symbolise toutes celles effectuées par les otages transférés d’un lieu à un autre par leurs ravisseurs. C’est un témoignage de solidarité envers eux. A onze heures, une cérémonie les a rassemblés devant la mairie du 4ème arrondissement.
De nombreux membres des comités de soutien y ont participé avec ferveur et gravité. Monique Cerisier ben Guiga, présidente de Français du monde-adfe y a représenté notre association. Françoise Larribe a pris la parole au nom des familles. Elle a évoqué avec une grande pudeur la souffrance des captifs et de leur famille. Enfin, une banderole a été déployée sur la façade de la mairie du 4ème arrondissement donnant sur la rue de Rivoli. Les millions de personnes qui passent chaque année sur cet axe très fréquenté verront ainsi les visages des 4 otages et penseront à eux. Que leur absence ne soit pas synonyme d’oubli !
Les Français établis à l’étranger, dont chacun pourrait avoir connu leur sort, se sentent particulièrement solidaires de Daniel Larribe, Thierry Dol, Marc Féret et Pierre Legrand et de leur famille et de tous les otages actuellement détenus à l’étranger.
Notre association souhaite vivement que les efforts des services français aboutissent enfin à une rapide libération : que le dernier rassemblement soit celui qui fêtera leur retour.
