Hélène Conway-Mouret, ministre chargée des Français établis hors de France, a lancé, le 17 avril dernier, une concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement français à l’étranger.
Cette première journée a réuni tous les acteurs contribuant à la réflexion sur cet outil de notre action extérieure. Un comité de pilotage constitué de cinq personnalités issues du ministère de l’éducation nationale, du ministère des affaires étrangères, du monde des entreprises, de la société civile et du Parlement, a animé trois groupes de travail et a formulé des recommandations.
La France dispose, en matière de politique extérieure, d’un atout précieux : son réseau de 490 écoles dans 130 pays. Il est pour une grande part géré par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger. Ce réseau mondial remplit une double mission de scolarisation de nos jeunes compatriotes et de rayonnement, grâce à l’accueil – pour deux tiers – d’élèves de nationalités étrangères.
Fort de son attractivité, ce réseau a enregistré depuis 20 ans une augmentation de 50% de ses effectifs. Il bénéficie d’un effort financier important, dans un contexte budgétaire contraint, l’éducation constituant une priorité du président de la République.
Afin de consolider son rôle central et de mener une réflexion prospective sur les enjeux de notre politique scolaire à l’étranger, M. Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères, a confié à Mme Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l’étranger, l’organisation d’une concertation nationale sur l’avenir de l’enseignement français dans le monde.
Les travaux portent notamment sur les questions relatives à la demande continue de nouvelles inscriptions, au financement de l’enseignement français à l’étranger, au bon équilibre entre la mission de scolarisation des Français et l’accueil d’élèves étrangers, et à la coopération avec les systèmes éducatifs étrangers.
Français du monde-adfe participe activement à cette concertation.
(crédit photo : Le lycée français de New Delhi, MAE/F. de La Mure)